Le Bon Marché

Le Bon Marché premier grand magasin parisien a été construit en 1869, durant le grand boom économique du Second Empire. L’architecte Louis Charles Boileau et l’ingénieur Gustave Eiffel, sont à l’origine de l’utilisation du fer et du verre pour créer de large baies vitrées et faire entrer la lumière naturelle.

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« Une cathédrale de commerce pour un peuple de client » écrit Emile Zola qui s’inspirera du Bon marché pour écrire « Au Bonheur des Dames ». Il met en scène le concept des nouveaux magasins modernes.  Ce concept de grand magasin est venue à Aristide Boucicaut suite à l’Exposition universelle de 1855, où il s’était perdu.
Son idée était de créer une ambiance de profusion de marchandises. Une fête permanente, où la parisienne se presserait devant tant d’abondance. Il a inventé les notions « entrée libre », sans obligation d’achat, le prix affiché, les rayons qui présentent une même famille de produits.
A l’époque c’était nouveau : on ne rentrait pas dans un magasin librement, les prix n’étaient pas affichés, et pas de recours en cas de marchandise défectueuse.
De plus Le Bon Marché offrait un certain confort à sa clientèle : ascenseurs, livraison à domicile, buffet et journaux gratuits etc. Affiches, catalogues, vitrines, animations faisaient parti du programme pour informer, attirer, épater la clientèle qui venait de plus en plus nombreuse. En 1856, le premier catalogue de vente par correspondance est lancé.

Sa création est suivie de celle des Grands Magasins du Louvre, de la Belle Jardinière, du Printemps et de la Samaritaine. Le Bon Marché se distingue des autres grands magasins parisiens : il est le seul grand magasin sur la rive gauche de la Seine, et La Grande Epicerie propose des produits alimentaires venant de tous les pays. En 1984 LVMH rachète le Bon Marché pour en faire le grand magasin du luxe de la Rive Gauche.

Peinture : Félix Valloton