Lange & Söhne ou le refuge du métal brillant

Lange_shne_datograph_perpetuelleGlashütte est un petit village situé dans la vallée saxonne de la Müglitz. Pendant de nombreuses années, cette vallée vivait surtout de l’exploitation de ses mines d’argent. L’éclat de ce métal noble a trouvé son reflet dans le nom de la ville: en allemand, « Glashütte » signifie « le refuge du métal brillant ». Lorsque les mines vinrent à s’épuiser, la ville fut frappée d’une grande misère. Les citoyens adressèrent leurs doléances au gouvernement de la Saxe. En 1845, Adolphe Lange, qui travaillait alors comme maître horloger à la cour de Saxe, décida de créer, grâce à un prêt du gouvernement un atelier de production indépendant de montres à Glashütte. Mineurs et tresseurs de paille se formèrent petit à petit aux métiers d’horlogerie. A. Lange sera rejoint bientôt par d’autres horlogers: Julius Assman, Adolphe Schneider, Ludwig Strasser ou encore Gustav Rohde. L’industrie horlogère de Glashütte connut un franc succès jusque dans les années 1930, qui marqua le début d’un long sommeil, du fait du joug nazi, puis communiste. A la réunification allemande, Glashütte retrouva tout son luxe et sa renommée internationale.

La Datograph Perpétuelle est non seulement un des symboles de la renaissance de l’horlogerie allemande, mais aussi de l’industrie horlogère toute entière. En effet, la réalisation d’un chronographe à quantième perpétuel constitue l’un des plus grands défis horlogers. C’est donc le plus naturellement du monde que la manufacture saxonne s’est consacrée à cette tâche. Une année entière de dur labeur est nécessaire aux horlogers de A. Lange & Söhne pour concevoir chaque Datograph Perpétuelle. Ce chronographe est le résultat d’une somptueuse alchimie entre haute technicité et passion horlogères, ce qui offrira à son acquéreur un plaisir qui lui durera toute sa vie.

Ce garde-temps est animé par un mouvement mécanique à remontage manuel, le calibre L952.1. Ce mécanisme a été l’objet de toute l’attention des maîtres horlogers, du fait de sa haute complexité. Ses platines et ses ponts sont découpés dans du maillechort, un alliage rarement utilisé qui permet de révéler au grand jour toute la délicatesse des gravures qui le décorent. Le balancier réalise exactement 18 000 alternances à l’heure, ce qui permet d’effectuer des chronométrages à une précision d’un cinquième de seconde. La Datograph Perpétuelle bénéficie de plus d’un ingénieux mécanisme de rattrapante: la simple activation d’un poussoir arrête le chronométrage, ramène les aiguilles à zéro et démarre un nouveau chronométrage. Cette fonction est permise par une roue à colonne qui contrôle toutes les fonctions de commutation du chronographe. Le quantième perpétuel affiche la date, le jour de la semaine, l’année bissextile et les phases de lune. L’indication des phases de lune est tout à fait remarquable de précision.Lange_shne_calibre_l9521

Le cadran en argent massif de la Datograph Perpétuelle est magnifiquement agencé, ce qui donne à ce garde-temps la sobriété caractéristique de l’horlogerie allemande. Les aiguilles luminescentes ont été sculptées dans de l’or rhodié ou dans l’acier bleui. Le tout est rehaussé par un boîtier en platine.

(Prix: 115 200€ avec un bracelet en croco noir, 147 600€ avec un bracelet en platine)

Concessionnaires agrées, uniquement à Paris: Arije (50, rue Pierre Charon), Dubail (21, place Vendôme), Wempe (16, rue Royale)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *