C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris le décès de Liz Claiborne aujourd’hui. Au delà de son Å“uvre de styliste, elle nous laisse surtout une image emblématique d’une femme bien dans son époque.
Liz Claiborne était née en Belgique en 1929 mais elle est arrivée très tôt aux Etats-Unis, vers l’âge de 10 ans et a été élevée à la Nouvelle-Orléans (Louisiane). Elle revint un temps en Europe pour étudier l’art avant de rejoindre New-York et de travailler comme styliste chez Tina Leser.
En 1976, elle fonde la maison qui porte son nom. Elle veut habiller les « working girls ». Il y a un besoin évident, la mode de l’époque ne correspondait pas au sérieux nécessaire en entreprise et il n’était pas question de s’endeuiller.
Après avoir atteint son but, elle se retire en 1989 laissant son nom prospérer entre d’autres mains. Elle entame alors un autre combat contre les violences domestiques : « Love is not abuse« .
La disparition de Liz Claiborne est aussi celle d’une femme qui a perçu les changements profonds de notre époque et notre capacité à agir pour l’améliorer. Une grande dame à laquelle je dis adieu avec beaucoup d’émotion.
Lire aussi : Décès du couturier Gianfranco Ferré
Gianfranco Ferré : un dernier défilé chargé d’émotions
Rebecca Taylor, la mode en mouvement
Ce n’est pas un hasard si Rebecca Taylor a choisi 2 chats comme emblème. Si vous avez déjà eu le plaisir d’avoir 2 chats en même temps chez vous, vous devez certainement avoir constaté à quel point, ils peuvent représenter