PIAGET cultive l’art complexe de l’émail: Miss Protocole XL

La Manufacture de Haute Horlogerie Piaget fait étinceler les couleurs et danser les formes grâce à sa maîtrise parfaite d’une technique de décoration historique: l’émail grand feu. S’il s’est imposé dans l’horlogerie dès le XVème siècle, l’art de l’émail dans la décoration des montres-bracelets s’est éclipsé au XXème siècle. Depuis 2005, la Manufacture de Haute Horlogerie Piaget a choisi de remettre en avant ce savoir-faire, en dévoilant tous les ans, une série limitée en émail grand feu.

Après l’univers des fleurs et celui des saisons, les artisans graveur et émailleur explorent le monde des océans à travers quatre nouvelles Miss Protocole taille XL.  Des plages, ils ont retenu les coquillages. En blanc ou en rose, ce sont les deux modèles réalisés en émail opaque. Des atolls et des récifs, l’étoile de mer et le corail sont illustrés, cette fois en émail translucide. L’originalité de ces montres en or et diamants est révélée par le travail de l’émail grand feu selon la technique du champlevé : un dessin ininterrompu habille le cadran et le boîtier, lui-même doté de sa boucle intégrée. Une prouesse des artisans graveurs, émailleurs et sertisseurs pour une touche de féminité et de grâce qui sublime les lignes originales du boîtier Miss Protocole.

Composition de verre et d’oxydes métalliques qui donnent à la matière sa couleur et les nuances désirées, l’émail grand feu entre en fusion à plus de 800º. On distingue deux techniques : celle des émaux transparents qui laissent filtrer la lumière et rendent le fond visible après la cuisson, à l’image des Miss Protocole motif étoile de mer  et motif  corail et celle des émaux opaques, entièrement couvrants, tels que ceux utilisés pour les Miss Protocole  coquillages. Réalisés en émail grand feu selon la technique du champlevé, les motifs sont d’abord délicatement gravés dans l’or massif. L’artisan graveur évide les champs en épargnant les contours, tout en travaillant sur la largeur et la profondeur des sillons et des creux selon les effets désirés. Opaques ou transparents, les émaux réduits en poudre et humectés d’un peu d’eau sont alors déposés à l’aide d’un pinceau en de fines couches successives. L’opération terminée, la pièce est séchée puis introduite dans un four chauffé à plus de 800ºC. Un exercice extrêmement délicat : chaque passage au four dure de 40 à 60 secondes – on en compte au minimum six– afin de donner à la matière le rendu désiré. En prenant soin d’éviter que le motif ne se brise, ce qui n’est pas rare au vu de la complexité de l’œuvre. A ce stade, l’émail déborde : il faut donc égaliser sa surface avec une pierre d’émeri qui rendra mat l’ensemble. D’où la nécessité d’un dernier et décisif passage au four – le feu de glaçage – pour lui rendre sa brillance.

Les modèles Miss Protocole sont ensuite confiés aux mains expertes des sertisseurs de la Manufacture de Haute Horlogerie Piaget. Chacun des modèles est entièrement ouvragé à la main – de 144 à 193 diamants selon le motif – au cours d’une minutieuse et délicate opération durant laquelle l’artisan se gardera de toucher et de rayer la représentation en émail. Réalisés en or gris 18 carats – « Coquillage Blanc » et « Etoile de Mer » – ou en or jaune 18 carats – « Coquillage Rose » et « Corail » – les Miss Protocole émail battent au rythme du mouvement à quartz Piaget 57P. Fidèle à une caractéristique forte de la collection Miss Protocole, le bracelet en satin est aisément interchangeable.  Chacun des modèles est réalisé en une série limitée de 4 exemplaires, pour le plus grand plaisir des collectionneurs.