Non, la Urwerk 201 n’est pas un modèle de fiction, bien que son aspect général soit largement futuriste. Si au début, son fonctionnement est difficilement appréhendable, une simple obseration permettra au propriétaire, qui aura débourser plus d’une centaine de milliers d’Euros, de lire l’heure sans difficulté. La Urwerk 201 se passe en effet du truchement des aiguilles et les remplace par trois satellites.
Côté face, les trois satellites sont prolongés par des aiguilles télescopiques qui s’allongent ou se rétractent pour s’ajuster à l’échelle des minutes.Un indicateur de réserve de marche (50heures) et un indicateur jour/nuit viennent compléter le cadran.
Côté pile, le panneau de contrôle est très fonctionnel. Inspiré du design des jauges des voitures de course, il permet au propriétaire de vérifier la bonne marche de sa montre, grâce à 3 fonctions complémentaires. Une jauge d’huile permet au propriétaire de savoir à quel moment son instrument doit être révisé chez un horloger. La fonction “100 ans et plus†est le premier odomètre incorporé dans un mécanisme horloger et permet de calculer le nombre d’heures que la montre a mesuré depuis sa création. Enfin, une fonction “règlage fin†permet d’ajuster précisément la synchronisation de la montre. Les fonction “jauge d’huile†et 100 ans et plus†ne réduisent pas la réserve de marche puisqu’elles opèrent indépendament du rotor.
La Urwerk 201 est valable en 3 versions: en or rose (201), platine (201 pt, édition limitée à 10 exemplaires), et dans un alliage rare, le PE-CVD (201 pt black, 10 exemplaires seulement)