Un défilé de mode, ça ne commence jamais à l’heure. Jamais. Ce n’est pas un principe, c’est une conséquence. Entre les catastrophes de dernière minute (une crise de larmes d’un mannequin qui flingue son maquillage), les imprévus (une averse pour un défilé en plein air) et un public très indiscipliné qui tarde à s’asseoir sagement à la place qu’on lui a indiqué, les raisons ne manquent pas pour un léger retard. Oh, rien de terrible, 45 minutes à une heure…
Pour son dernier défilé, Marc Jacobs a carrément osé les deux heures de retard. Ca n’a pas plu. Mais alors pas du tout.
Anna Wintour, la rédactrice en chef de Vogue US, cette tendre créature qui a inspiré « Le diable s’habille en Prada », avec son indulgence coutumière, a ainsi littéralement descendu en flammes, ce défilé.
Il faut dire aussi que le défilé, en plus de s’être bien fait attendre, était très surprenant. Marc Jacobs a décidé de le faire à l’envers en commençant par saluer, puis en faisant défiler tous les mannequins ensemble, puis une par une. Inattendu de sa part, mais pas révolutionnaire, ça avait déjà été fait par Viktor and Rolf, il y a quelques temps.
Les modèles n’ont pas fait l’unanimité non plus. Marc Jacobs a partiellement abandonné sa rigueur légendaire pour des assemblages hétéroclites de fleurs criardes, de mousseline de soie noire et de gants de soirée imprimés.
Marc Jacobs en fait-il trop ? A-t-il un peu perdu de vue ce qui a fait son succès ? Tout le monde a droit à l’erreur, nul doute que son prochain défilé sera extrêmement attendu…
Lire aussi : Les petites montres rigolotes de Marc Jacobs
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Daniel TRAMZAL