Pour avoir une signature en or, il y a plusieurs méthodes. On peut choisir un stylo exceptionnel comme l’un de ceux de l’édition spéciale Centenaire de Montblanc. On peut aussi acheter l’un de ces horribles feutres qui écrivent en doré, si, vous savez, ceux qui font des pâtés. On peut fondre de l’or et y tremper sa plume. Ou alors on peut remporter des enchères sur un autographe rare…
Alors que les nouvelles technologies envahissent nos vies et nous poussent à abandonner l’écriture manuelle pour la digitale, les cotes des autographes s’envolent. L’humain est un perpétuel paradoxe…
La Wikipédia date à 2004, le début de cette envolée et cite quelques exemples (voir la page Autographe de personnalité). On apprend ainsi qu’un ordre signé Napoléon 1er ne vaut guère plus de 500 euros. Pas terrible… Les peintres font mieux, à condition qu’il y ait de la recherche dans la signature, de l’Art (avec un grand A).
En revanche, un autographe de Leonardo Di Caprio doit valoir moins qu’un billet de métro puisqu’il suffit apparemment d’écrire à son agent, même quatre fois de suite.
Comme tout ce qui est rare est cher, un autographe du grand William Shakespeare qui n’a laissé que 6 signatures connues est estimé à 5 millions de dollars. Ou 2,5 millions de livres sterling. Ou 3,6 millions d’euros.
Sois fidèle à toi-même avant tout…
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Résultats de la vente Antiquorum du 28 mars 2007
A vendre : Concorde, très bon état
Illustrations : 1 & 2 – Wikicommons