Les arts chinois attireront certainement l’attention lors de la vente aux enchères de la Maison Christie’s qui se déroulera prochainement à Hong-Kong.
L’on s’attend à ce que les ventes atteignent des records, profitant du dynamisme de ce marché qui ne semble pas prêt de cesser.
La pièce maîtresse de la vente est un rouleau de la dynastie des Tang, réalisé par le calligraphe Wang Xizhi, qui s’intitule « Mei Zhi Tie ».
Le travail du Maître venant de la dynastie des Jin de l’est, n’a pas survécu au temps et à l’histoire. Et cette subtile copie, vieille de plus de 1200 années, est une vraie rareté. La richesse de son travail révèle l’essence de la calligraphie, qui en Chine, est considérée comme l’un des arts suprêmes et les plus nobles.
Selon Ma Weiming, expert en calligraphie et en peinture, « ce travail calligraphique fait partie des oeuvres encore existantes de Wang Xizhi. Il a été retrouvé par chance grâce à un collectionneur japonais, dans un coffre où il est resté rangé durant des décennies. Et lorsqu’il a été, quelques temps plus tard, présenté lors d’une exposition sino-japonaise de calligraphie, la sensation dégagée fût exceptionnelle. »
La peinture sur émail de l’époque Qianlong pourrait également susciter les convoitises lors de la vente aux enchères. Parmi la collection de bijoux présentée, un collier en perles de jade jadéite orné de fermoirs Cartier se fait particulièrement remarqué. Enfin l’oeuvre la plus importante est cette peinture extrêmement recherchée: » Assemblage de scènes de Lanting » ou « Lan Ting Ya Qi » du calligraphe Fu Baoshi. Peinte au milieu des années 40 durant la mise à l’isolement de Fu, ce rouleau fait à la main représente une scène de littérature très connue datant de la dynastie des Jin et se déroulant à Lanting, il y a près de 1700 ans.
Source : CCTV