Les éventails : des accessoires dans le vent chez Drouot

EventailjosephineRéchauffement climatique aidant, il devient très tendance de « faire du vent », qui plus est avec un éventail, que l’on voit déjà ressortir ici et là dans le Sud de la France, à la plus grande joie de nos yeux …

Accessoire merveilleux s’il en est, et qui est plus, fort efficace …

Rendez-vous chez Drouot Mardi 27 Novembre, pour les amateurs de ces objets qui nous font tant rêver. (14 H, salle 8).

Si de nombreux lots s’ajouteront en fin de vente aux 200 lots catalogués, une fois n’est pas coutume, ce sont trois éventails contemporains qui ouvrent la marche, deux de Frédérick Gay en toile de jean (350/400 euros chacun), l’autre, de Sylvain Le Guen, en organza de soie grège appliqué de pongée et de crêpeline de soie (1 000 euros).

Viennent ensuite les écrans des époques XVIIe et XVIIIe ornés de sujets galants ou de scènes mythologiques, paysages animés et autres réunions champêtres. Une feuille d’éventail, vers 1660, mise au rectangle et peinte d’une scène antique figurant Le Sacrifice de la fille de Jephté pourrait trouver preneur entre 8 000 et 10 000 euros. A noter également parmi les pièces mises aux enchères : un éventail à feuille en vélin peint à la gouache de trois cartels figurant Arlequin, Colombine et des animaux savants sur une monture en ivoire peint au vernis. Estimation : 4 000/4 500 euros.

Bijou autant qu’accessoire utilitaire, l’éventail connaît son âge d’or au milieu du XVIIIe siècle. Les artistes français ont, dans ce domaine, une longueur d’avance sur leurs confrères étrangers et donnent naissance à des pièces de commande bien sûr, mais aussi à des écrans moins coûteux, fabriqués en petites séries.

Renseignements :

deburaux-associes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *