Le célèbre fabriquant autrichien de pianos Bösendorfer vient d’être vendu par la Bawag. La banque avait acquis la marque en 2001 pour 25 millions de dollars.
Fondée à 1828, la manufacture est l’une des seules à pouvoir rivaliser avec des marques comme Steinway & Sons. De Franz Liszt à Peter Gabriel, nombreux ont été les musiciens à ne jurer que pas les pianos de Bösendorfer. Une réputation qui n’a pas mis la société à l’abris de graves problèmes financiers. L’an passé, le bilan de l’entreprise affichait un déficit de deux millions d’euros pour des dettes estimées à huit millions d’euros.
Fragilisée, la manufacture a attiré les repreneurs potentiels, au premier rang desquels le fabriquant japonais de pianos Yamaha. Mais les Autrichiens peuvent être soulagés : cette partie de leur patrimoine restera au pays, la société viennoise Brodmann Pianos ayant mis plus sur la table. Brodmann se trouve en plus être dirigé par un ancien de Bösendorfer, Christian Höferl.
Du côté de la Bawag, on se refuse à confirmer l’information, mais de source interne, les dés seraient joués depuis le milieu de la semaine.