En ce début d’année, Le Blog Luxe vous propose de découvrir celles et ceux qui feront 2008 dans tous les domaines du luxe. Aujourd’hui, Louis Gallois, le patron d’EADS.
Pour Louis Gallois, 2008 sera une année décisive. A la tête d’EADS, et donc d’Airbus, depuis juillet 2006, Louis Gallois va devoir poursuivre le plan Power 8 pour rattraper le fiasco du navire amiral d’Airbus, l’A380. Objectif : livrer les compagnies à temps pour éviter de devoir leur payer de colossales indemnités de retard.
Airbus doit en outre confirmer le succès commercial de son futur avion long-courrier, l’A350. C’est déjà bien parti en 2007, puisque la compagnie Emirates a préféré commander 120 modèles chez Airbus, plutôt que de prendre des 787 Dreamliner Chez Boeing.
Bio express.
Louis Gallois est certainement l’un des grands patrons les plus atypiques de sa génération. Né en 1944 à Montauban, il passe par HEC avant d’être diplômé de l’ENA, où il cottoie Alain Juppé, Jean-Louis Gergorin (son prédécesseur chez EADS) ou encore Jean-Cyril Spinetta (président d’Air France-KLM).
Il fait toute sa carrière dans le public. Snecma, Aérospatiale, SNCF et enfin EADS : Louis Gallois a les transports dans les veines.
Avec sa réputation de patron moine, Louis Gallois fait figure de pompier en arrivant chez Airbus pour étaindre le feu. Une image qu’il cultibe bien volontiers. Au siège d’EADS, le fromage a disparu de la carte des déjeuners, et la grosse cylindrée qui lui était proposée comme voiture de fonction a été remplacée par une modeste Peugeot 407.