Robin des Bois peut aller se rhabiller. La très controversée « taxe sur le luxe » a en effet été partiellement invalidée par la Cour constitutionnelle italienne.
Instaurée en 2006 en Sardaigne par le Président de région, cette taxe visait à imposer lourdement avions privés, résidences secondaires et yachts de luxe. Diantre ! Et pourquoi pas les palaces, tant qu’on y est ? Ah non, ça c’est en France que l’on veut le faire. Plus de 40.000 personnes, le plus souvent de riches étrangers, étaient concernées par ces nouveaux impôts.
Pour ce qui est des résidences secondaires, ils peuvent crier victoire, mais pour les jets et les yachts, ce n’est pas encore gagné.
En effet, la Cour constitutionnelle italienne a renvoyé l’affaire des jets et des yachts à la Cour de Justice européenne. Celle-ci devra examiner la compatibilité des taxes imposées aux jets et yachts avec les règles de libre-circulation en vigueur en Europe.
Cette taxe s’applique pour l’instant aux bateaux de plus de 14 mètres et à tous les avions privés.
Pour un yacht de 14 à 16 mètres, il faut débourser 1000 €, mais la facture peut se saler. Pour un yacht de plus de 30 mètres, comptez 10.000 € de taxe ! C’est donc le prix qu’aurait dû payer Nicolas Sarkozy s’il avait décidé de faire un détour par la Sardaigne avec le Paloma, le yacht de 60 mètres de son ami Bolloré.