Une américaine paie pour faire cloner son chien

Pitbull_wallpaper Rien n’arrête le progrès, c’est bien connu.

Quleques années après le clonage réussi de la brebis Dolly, une américaine qui ne peut se résoudre à faire le deuil de son chien a décidé de faire cloner son “précieux” compagnon. Précieux à double titre : elle devra tout de même se délester de quelques 150 000 dollars si l’opération s’avère concluante.

Mais c’est bien connu, quand on aime, on ne compte pas.

Le laboratoire sud-coréen RNL-Bio a récemment annoncé avoir reçu sa première commande pour le clonage d’un pitbull. Sa maîtresse lui était particulièrement attachée parce qu’il lui avait sauvé la vie quand elle a été attaquée par un autre chien qui lui a arraché un bras.

Bernann McKunney, c’est le nom de la dame, a fourni au laboratoire des cellules de l’oreille du chien mort, qu’elle avait prélevées et fait conserver par une firme américaine de biotechnologie avant la mort du chien il y a un an et demie, a précisé Kim Yoon, le porte-parole de RNL-Bio.

Pour essayer de «ressusciter» Booger, la RNL Bio travaille en étroite collaboration avec les chercheurs de l’université de Séoul qui ont d’ores et déjà cloné un chien en 2005.

Selon le laboratoire, les chances de réussite sont d’environ 25%. La cliente ne devra s’acquitter de la modique somme de 150 000$ qu’une fois après avoir reçu le chiot.

Selon Monsieur Ra Jeong-Chan, directeur général de la société RNL Bio, le marché du clonage est très prometteur parce que de nombreuses personnes aimeraient recourir à ce genre d’opération pour «ressusciter» leurs chers morts ou tout du moins pour en avoir un «double».

A noter que la législation en vigueur en Corée du Sud laisse le champ libre aux scientifiques en matière de clonage. De plus, le pays dispose d’une banque internationale de cellules souches extrêmement riches. C’est pourquoi, il attire nombre de chercheurs voulant progresser plus vite dans leurs expériences.

RNL-Bio envisage à long terme de ne pas se contenter du clonage d’animaux de compagnie en s’orientant également vers celui de chiens d’un type particulier comme ceux qui sont entraînés à la détection d’engins explosifs.

Quand au clonage de belle-mère, il ne semble pas être encore d’actualité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *