Si le fondateur de la marque munichoise Chronoswiss est pourtant réputé pour son côté puriste, je me demande quelle mouche l’a piqué! Avec une surface de 35 cm², le boîtier peu accueillir 2 cadrans animés par un mouvement chacun. En résumé, Gerd-Rüdiger Lang ne s’est pas foulé puisque la Wristmaster n’est rien d’autre que deux montres collées l’une à l’autre: l’une permettant d’évaluer le temps, et une seconde pour chronométrer de quelconques laps de temps. Lequel des deux mouvements sera placé à droite ou à gauche est une décision qui revient au seul futur propriétaire de ce « machin ».
Chronoswiss a repris la boucle à baïonnette extrêmement pratique, absolument fiable et donc brevetée, de la « Grand Régulateur », montre à gousset montée sur bracelet. Une seule manipulation suffit à détacher ce boîtier étanche jusqu’à 3 paliers (30 mètres de profondeur), avec lunette cannelée et rotative dans les deux sens. Une seconde manipulation suffit à le remettre en place. Cette construction flexible offre de multiples possibilités – il permettra aussi d’agrandir cette famille de modèles.
Vous l’aurez constaté, une telle montre correspond à un marché de niche, puisque la clientèle visée est obligatoirement amatrice de course automobile du type « Le Mans Classique« ou Mille Miglia . D’ailleurs Chronoswiss participe activement au sponsoring de ce type d’activité mécanique à travers la Chronoswiss Classic.
Ca me rappelle une marque dont je ne peux me souvenir le nom, moins connue que Chronoswiss, qui fait des montres à six cadrans…
Je ne saurais dire qu’elle surface fait le boîtier mais c’est impressionnant.