La presqu’île la plus chère au monde est française

Saint_jean_cap_ferrat Avec 43 490€ le mètre carré pour les résidences de luxe Saint-Jean-Cap-Ferrat se place juste derrière Londres et Monaco.

Et les agents immobiliers ne manquent pas d’humour pour justifier des prix aussi « dingo » : « un tableau de maître ne s’évalue pas en fonction de sa surface ; ici les mètres carrés sont hors-sujets! »

Actuellement les russes y posséderaient un soixantaine de propriétés. Pour une demeure avec jardin de 2 hectares, les pieds dans l’eau comptez immédiatement plusieurs dizaines de millions d’euros…

En un an, le secteur de luxe, y affiche un taux de croissance de 39% rivalisant largement avec les villes de Saint-Petersbourg et Moscou.

(Sources : capital.fr, nicematin.com)

Un commentaire

  1. Quelle satisfaction de pouvoir nager dans son caca et celui de ses voisins.
    Batiweb
    http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=07042905&rub=&themeUrl=&titre=Les-rejets-eaux-non-trait%C3%A9es-azur%C3%A9ennes-font-taches
    ENVIRONNEMENT
    Les rejets d’eaux non traitées azuréennes, font taches
    Triste contraste: près des criques paradisiaques bordées de luxueuses villas, qui ourlent le littoral de Nice à Menton, se déversent depuis des années, sans traitement préalable, les eaux usées des communes riveraines, en totale infraction avec la loi.
    Pressées par l’Etat qui encourt des amendes de l’Union européenne, les collectivités concernées -Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Eze, Roquebrune-Cap-Martin et, pour partie, Cap d’Ail et la Turbie- se sont engagées dans une course contre la montre pour remédier à cette absence de système d’épuration, unique sur la zone côtière de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
    « Les eaux usées, c’est sous la terre, ça ne se voit pas et une station d’épuration non plus. Pendant des années, les maires ont préféré bâtir du visible, du brillant pour faire bien sur le bilan et on en arrive à cette situation ! », enrage Jean-Raymond Vinciguerra, conseiller général (Verts) des Alpes-Maritimes. La situation: les eaux usées des habitants de la zone -jusqu’à 80.000 personnes en été- sont déposées telles quelles dans la Grande bleue par une longue canalisation qui aboutit, l’une au large du Cap-Martin, l’autre au large du Cap-Ferrat, où aiment se prélasser milliardaires russes et touristes du monde entier.
    Une aberration d’autant mieux tolérée que les prélèvements très régulièrement effectués par la Direction départementale de l’action sanitaire et sociale attestent d’un bonne qualité des eaux de baignade: le relief marin, très profond à l’endroit des rejets, permettrait au milieu d’ingérer les déchets.
    A condition que ceux-ci sortent vraiment à l’extrémité des canalisations: en octobre 2003, d’importantes fuites, entre 20 et 40 m de profondeur, ont affecté la conduite du Cap-Ferrat, révélant un état de délabrement inquiétant. Pour autant, il a fallu attendre six mois avant que n’interviennent les réparations, les différentes collectivités concernées se renvoyant la balle.
    Ce jeu de ping-pong entre élus a longtemps retardé la mise en place d’une solution d’assainissement des eaux des communes littorales. « Une station d’épuration, tout le monde en parle, mais chez le voisin. A force d’attendre, il ne reste plus aucun terrain disponible sur la zone », constate Marc Lafaurie, chargé de l’environnement à la communauté d’agglomération Nice-Côte d’Azur, qui a récupéré ce dossier empoisonné en 2002.
    Seule solution restante: un raccordement de la canalisation du Cap-Ferrat au réseau d’épuration de l’agglomération niçoise, moyennant une chantier long, complexe et un coût de 30 à 35 millions d’euros. En attendant, les eaux usées non traitées s’écouleront via un nouvel émissaire dont la pose a débuté en avril. « Il eut été de loin préférable de bâtir de petites structures le long de la côte plutôt que de tout concentrer à Nice. Evidemment le prix du foncier est tel que les communes n’ont fait aucune réserve. C’est le résultat de plusieurs décennies d’urbanisation laxiste », estime Jean-Raymond Vinciguerra.
    Après des années de projets et contre-projets, et devant la pression du préfet, Roquebrune-Cap-Martin qui dépend de l’agglomération de Menton, a annoncé en mars la construction d’une station d’épuration d’ici 2011. Quant au raccordement à Nice des communes voisines, il faudra laisser passer les élections municipales pour voir débuter les travaux.

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