Après avoir été banni au nom de la loi islamique, l’alcool est de nouveau admis au « Grand Hyatt » du Caire.
Petite précision toutefois : il ne sera autorisé qu’au restaurant du dernier étage, selon la direction du palace.
Un compromis a ainsi été trouvé entre la chaîne américaine Hyatt, gestionnaire de l’hôtel, et son propriétaire, Abdel Aziz Ibrahim.
Début mai, le cheikh Ibrahim, apparenté à la famille royale saoudienne, avait fait vider dans les sanitaires – sans même en aviser le Hyatt – quelque 2.500 bouteilles, l’équivalent de 300.000 dollars.
Les autorités égyptiennes ont fermement réagi, menaçant de rétrograder cet été le palace de 5 à 2 étoiles, conformément aux réglementations en vigueur dans l’hotellerie égyptienne.
Tout est bien qui finit bien, ou presque : l’alcool pourra être servi à nouveau au 41e étage, dans le restaurant panoramique tournant.
L’alcool reste exclu des onze autres restaurants, de la galerie gourmande, des terrasses et cafés, ainsi que des mini-bars des 716 chambres et suites, les clients pouvant cependant en faire la demande en « room service ».
Estimant que le marché de la clientèle musulmane concerne 10% de leurs réservations, quelques « hôtels islamiques » sans alcool se sont créés dans le Golfe, comme le Taj Palace de Dubaï et en début d’année les appartements-hôtels Tamani.