Monaco s’élance vers l’eau

Nmphoto220264 L’unique souci, mais pas des moindres, de Monaco est la place. C’est que la principauté est quand même bien petite : 200 hectares. Elle a fait son maximum pour s’étendre vers le haut. Mais ce n’est pas suffisant. Alors, elle a décidé de s’étaler sur la mer. « Nous allons inventer ce que notre pays a de plus rare : un morceau de territoire...».

Ce photomontage, ci-contre, réalisé à partir des indications des représentants du gouvernement monégasque, illustre ce que devrait être la forme et l’aspect de cette fameuse presqu’île artificielle de 15 hectares, qui viendra bientôt se greffer au littoral de Monaco.

« La Principauté a privilégié, sur le plan du paysage et de l’urbanisme, une extension s’inscrivant dans la tradition des caps et péninsules… Il s’agira d’un cap, comme ceux que l’on rencontre tout au long de nos rivages, a déclaré le ministre d’Etat Jean-Paul Proust. Je souhaiterais qu’il ait l’aspect naturel d’un cap, comme s’il avait toujours été là ».

Si les deux groupes « distingués » par la Principauté – Foster versus Libeskind- parviennent dans les prochaines semaines à convaincre de leur fiabilité financière, précaution ô combien indispensable dans le contexte actuel de crise mondiale, ils parviendront sans doute à emporter ce marché estimé par le ministre d’état monégasque, Jean-Paul Proust « entre 5 et 10 milliards d’euros ».

Et c’est le Prince Albert II qui tranchera « avant février 2009 ».

 

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