Nous vous annoncions une vente aux enchères très attendue à New-York, comme un évènement très intéressant pour savoir où se tient le monde de l’art en cette période de crise. La réponse est vite venue et elle est au-delà de l’optimisme des maisons de vente pour certaines Å“uvres. Outre, la vente mirobolante du Malevitch, le Vampire d’Edvard Munch est parti pour 38 millions de dollars, soit 8 millions de plus que l’estimation!
Et la « Danseuse au repos » de l’impressionniste français Edgar Degas s’est vendue pour 37 millions de dollars alors qu’elle était évaluée à 30.
Mais l’euphorie n’était pas exactement au rendez-vous toutefois. Beaucoup d’Å“uvres signées Picasso, Degas, Van Gogh ou Modigliani n’ont pas trouvé preneur. « Nous vendons dans un monde incertain, et vu les circonstances nous sommes satisfaits. Nous allons nous adapter à la demande, réajuster l’offre, sans doute proposer moins d’Å“uvres de qualité moyenne, quel qu’en soit l’auteur« , souligne David Norman, vice-président de Sotheby’s. « Le monde a toujours besoin d’art. Et le haut du panier reste toujours très demandé. L’Arlequin de Picasso qui a été retiré au dernier moment se serait très bien vendu ce soir« , conclut-il, commentant le retrait in extremis pour des raisons « privées », d’une des principales pièces de la vente de lundi, un Arlequin de Picasso qui était estimé à 30 millions de dollars, deux fois moins que le Malevitch.
A suivre donc.