Aujourd’hui j’ai pensé à écrire un article sur un sujet que personnellement je trouve adorable: l’adaptation au cinéma du livre bien connu: « Confessions d’une accro du shopping « .
Pour tous (et toutes) ceux qui ont passé ces dernières années dans une grotte et ne le connaissent pas, je vous ferai gracieusement un petit résumé.
Becky (de son vrai nom Rebecca) est une journaliste financière, dont le travail consiste à expliquer à ses lecteurs comment gérer efficacement leur budget alors qu’en réalité, elle recoit très périodiquement des lettres de mise en demeure en provenance sa banque pour cause de dépassement de découverts sur ses innombrables cartes de crédit (il y a d’ailleurs de nombreuses blagues sur la manière avec laquelle Becky « résout » -les guillemets sont de rigueur!- ses contentieux bancaires).
Le livre ouvre d’ailleurs sur une telle lettre, et cette idée d’insérer ce type de missives de façon répétée dans le texte a vraisemblablement contribué au succès populaire de toute la série.
Selon Rebecca Bloomwood, « si l’on pouvait porter des vêtements neufs tous les jours, la dépression nerveuse n’existerait plus ».
Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique !
Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert!
Pourrait-on penser qu’une critique acerbe sur la société hyper-matérialiste anglaise « pré-crise des subprimes » se soit cachée dans cette série de livres grand public ? Ce n’est pas impossible …
Alors qu’elle se décide à séduire un important businessman, Luke Brandon, notre héroine s’efforce de changer son attitude envers l’argent et le consumérisme frénétique, un peu aidée par son banquier qui vient régulièrement bloquer ses comptes … (surtout parce que son prince charmant ne semble pas trop intéressé à ces choses … très superficielles!!)
Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ? A vous donc de le découvrir dans la suite de l’histoire (que je vous incite à lire en version originale, car plein d’astuces de style passent en général à la trappe dans la traduction, c’est le cas en italien par exemple).
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