Le Chef Olivier Roellinger, a-t-il vraiment rendu son tablier ?

Olivier_roellinger_relais_chatoSouvenez-vous ! En novembre dernier, l’un des grands chefs cuisinier français, le Breton Olivier Roellinger, avait rendu à 53 ans, ses 3 étoiles au Michelin qu’il avait auparavant obtenu en 2006. Trois mois plus tard, qu’est-il devenu ?

La difficulté d’assumer physiquement son métier !

Le maître des Maisons de Bricourt à Cancale en Ille-et-Vilaine, l’avait souhaité pour des raisons personnelles mais surtout, pour donner un nouveau souffle à sa vie ! Quant à son restaurant gastronomique de Cancale, réputé pour sa cuisine marine et épicée, il a définitivement fermé ses portes le 15 décembre 2008. Il confiait alors qu’ « après vingt-six années de bonheur passées devant mes fourneaux, je rencontre une difficulté chaque jour plus grande d’assumer physiquement mes services quotidiens. » Mais il faut savoir qu’il n’a pas été le seul à « abandonner » le navire.

Tout comme lui, d’autres grands noms de la gastronomie française l’avaient fait alors qu’ils étaient arrivés au paroxysme de leur passion. Citons par exemple en 1996, Joël Robuchon, surnommé « cuisinier du siècle » par la presse gastronomique, Alain Senderens en 2005, aujourd’hui membre de l’Académie Culinaire de France ou bien encore, le talentueux Alsacien Antoine Westermann qui l’année suivante, rend ses étoiles. Tous ont admis qu’ils souhaitaient soit en finir avec la pression, soit ouvrir des adresses plus accessibles. Mais pour Olivier Roellinger, rien à voir à priori avec le stress des étoiles, ni même du fait de la crise économique actuelle ! Seul le physique a véritablement pesé lourd sur sa décision… Mais à y voir de plus près, Olivier Roellinger n’a pas vraiment quitter ses fourneaux !

Un chef, entrepreneur et plus disponible…

Olivier_roellinger_et_un_cuisinie_2 D’autres aventures culinaires l’ont apparemment poussé à faire mieux encore ! Ah les trois étoiles de nos grands chefs, une motivation suprême pour le Breton ! En effet, notre chef-marin continue aujourd’hui d’exercer l’art de la cuisine et des épices mais différemment… avec toujours cette envie de la faire partager au plus grand nombre de personnes. « J’ai envie d’aller plus loin dans la transmission. », avait-il expliqué à l’AFP en novembre dernier. Ainsi, « je repars vers un public plus large, vers une disponibilité que je n’aurais jamais eue en continuant mon trois étoiles. ». Depuis son train de vie a bien changé. Le chef a bâti dans la baie de Cancale, un univers gourmand : hôtels, bistrot marin, école de cuisine, biscuiterie, entrepôt d’épices… Et dire que depuis un quart de siècle, il les apprivoise et les accommode au gré de son humeur. De là, Olivier Roellinger en est devenu importateur. Aujourd’hui, vanille, nigelle, safran, poivre, badiane et autres saveurs du bout du monde, n’ont plus de secret pour le cuisinier cancalais à tel point qu’il pourrait développer davantage son commerce dans les prochaines années. Finalement, l’ex-chef étoilé peut se permettre de faire ce qu’il fait aujourd’hui parce que ses affaires marchent bien. Une nouvelle vie à laquelle s’ajoute la gestion de son bistrot Le Coquillage, situé dans un hôtel appartenant à la chaîne hôtelière de luxe Relais & Châteaux. Allez-y, la cuisine marine et épicée Roellinger vaut vraiment un petit détour en Bretagne !

Crédits photos http://www.maisons-de-bricourt.comwww.relaischateaux.com

Un commentaire

  1. Bonjour,
    Nous sommes le service de presse du salon GOURMETS & VINS, c’est à dire 3 salons haut de gamme (dont 1 à Saint Malo) et une épicerie fine qui se tiendront en octobre et en novembre.
    Nous souhaiterions vous faire parvenir notre info presse pour vous informer de cet événement et si il vous intéresse que vous puissiez nous aider à communiquer à propos de ce salon.
    Pour cela, pourriez vous me communiquer votre adresse mail afin que je vous envoie notre communiqué?
    Bien cordialement,
    Lisa Georgin
    Agence Cathy Burg

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