On commence par une petite mise au point: on parle ici de l’artiste, et pas du groupe ragga!
Cette fois encore, on se retrouve en présence de quelqu’un qui a fait ses armes dans la publicité et la mode avant de développer une esthétique et un style personnels, qui, même s’ils s’apparentent à ceux de J. Brooks et J. Labanda, en diffèrent suffisamment pour justifier qu’on lui consacre un article.
Monsieur Z, de son vrai nom Richard Zielenkiewicz, vit à Strasbourg (hou, la honte!) et fut découvert par ma modeste personne grâce à la pochette du CD de DePhazz intitulé Death By Chocolate (si vous ne connaissez pas DePhazz, suicidez-vous d’abord, puis filez sur Youtube!).
Comment fait-on pour reconnaitre Mr. Zielenkiewicz au premier coup d’Å“il ?
Facile, dans ses tableaux, il suffit de chercher un coin de ciel, et pratiquement à tous les coups, vous y trouverez un avion qui passe en laissant une trainée derrière lui (voir ci-contre, on imagine que l’idée des montagnes lui soit venue grâce à la proximité des sommets des Vosges).
Autre indice: les filles sont minces comme un fil et ont souvent des cheveux blancs (on ne peut
que conjecturer que cela vienne d’une fascination juvénile pour le personnage Storm des X-men). Ça fait graphique, et ca coute moins cher pour faire des sérigraphies à tirage limité (tellement limité qu’il faut vraiment se fatiguer pour les trouver: voici un site à New-York ou certaines sont disponibles, bonjour les prix!).
Les formes sont nettement plus géométriques que chez nos artistes précédents;
les filles ont souvent des expressions qui vont de la pimbêche imbuvable à la tête à claques de la pire espèce … Les garçons sont propres sur eux, et auraient presque l’air gentil (niais ?) en comparaison. L’univers intérieur de
l’artiste serait-il régi par une maman castratrice?
Votre rédactrice l’ignore et vous laisse en compagnie d’Acquarius, en vous recommandant de faire bien attention au gronavion qui passe dans le ciel indigo!