En Grande-Bretagne les numéros spéciaux de plaques d’immatriculation, comme ce « 1 D », ne sont pas attribués comme les autres, on les réserve à des ventes aux enchères dans les country-clubs.
Un homme d’affaire libanais, Nabil Bishara, vient de battre un record en s’attribuant le numéro d’immatriculation « 1 D » pour la rondelette somme de 352’411£ (TTC, 285’000£ sans les taxes) soit 378’827,64 euros au cours actuel. Elle devrait être posée sur une Bentley, comme cadeau pour sa femme, apparemment, qui aurait un nom commençant par « D ».
La plus chère des Bentley valant 245’000£, le bout de métal galvanisé vaudra plus cher que le véhicule sur lequel elle sera fixée.
En 2006, le numéro « 51NGH » (SINGH) avait été adjugé 254’000£. Ce matin a été adjugé le « 2 O », alors que la plaque minéralogique la plus chère au monde avait été acquise en février 2008 pour 7 millions de livres par Saeed Khouri, d’Abu Dhabi, qui est l’heureux propriétaire de la plaque d’immatriculation « 1 ». La somme était destinée à un centre de réhabilitation pour accidentés de la route.
Il doit encore se dérouler cette année quatre vente similaires, pour les séries de plaques minéralogiques « 3 O » à « 6 O ». En janvier s’est déjà vendue la plaque « 1 O » pour 210’242£ (226’130€). Il paraîtrait que maintenant ce type d’acquisition serait réalisé comme un investissement.
Les bières les plus chères…
La robe la plus chère…
La plaque minérlogique la plus chère…
Cela devient pénible de lire une information qui ne se résume qu’au prix. C’est une vision réductrice, peut-être même fausse de ce qu’est le luxe et je suis étonné la voir autant mis en avant sur un site comme LeBlogLuxe…
Je suis du même avis que vous, le luxe ce n’est pas juste des choses hors de prix. Et tout ce qui est hors de prix n’est pas forcement luxueux.
La même chose a lieu à Dubaï. Les plaques de 1 et 2 numéros étant réservées à la famille royale les plaques de 3 ou 4 numéros sont très prisées en tant que marqueur de votre réussite personnelle ou de votre place dans la société au même titre qu’une montre ou une voiture.
Etant attribuées de manière non nominative, n’importe qui peut vendre sa plaque à quelqu’un d’autre et leur prix ne cesse donc d’augmenter avec le nombre de « réussites » sociales à Dubaï.
C’est devenu une forme de placement dans lequel certaines personnes investissent massivement (au même titre que pour des actions en bourse).
Il y a ainsi des groupes de personnes sur Paris qui mettent une certaine somme en commun pour pouvoir acheter ce genre de plaque et la revendre pus tard afin d’en tirer un bénéfice substantiel.
Ce n’est ni plus ni moins que du commerce, de la spéculation et de la fabrication de plus value sur un certain produit.
Ainsi va le monde. On ne sait plus comment faire pour fabriquer de l’argent avec de l’argent… Sur le dos de pauvres golden boys ou émiratis pour lesquels la réussite de leur vie doit impérativement figurer sur un bout de métal fixé à l’arrière de leur véhicule…
A l’epoque ou je vivais a Londres je passais souvent sur les quais pour aller de Earl’s Court vers le centre,
au debut de Belgravia il y avait un parking ou on pouvait souvent voir 2 voitures garees cote-a-cote (une Aston et une Bentley) l’une avec la plaque 2B et l’autre avec la plaque NOT 2B. Le plus drole c’est que beaucoup de gens connaissaient cette situation et cela circulait dans les discussions. On voyait aussi de temps en temps une des deux voitures garees dans un coin en vue
c’est une forme de luxe d’entendre cette annecdote dans un country club et de pouvoir dire: ‘je sais c’est mes voitures’. Un luxe que tout l’argent du monde ne peut pas se payer si le proprietaire de ces 2 plaques uniques n’est pas vendeur!