(Photo: Flickr) Edifié sur la Baie des Anges en 1913 par un Roumain, Henri Negresco, le Palace niçois, dont la façade est classée Monument Historique, a toujours excité les convoitises.
Mais la propriétaire du Negresco et de ses 150 chambres, Jeanne Augier, du haut de ses 86 ans n’est pas du tout décidée à céder l’emblématique édifice à des financiers parfois peu scrupuleux.
Figure incontournable de la vie mondaine niçoise, Jeanne Augier est autant respectée pour sa clairvoyance que pour son respect des belles choses.
Philanthrope et humaniste, Jeanne Augier le prouve régulièrement par l’intermédiaire de ses ventes et expositions d’Art au profit de la Fondation Mesnage-Augier Negresco et plus récemment par son testament tapageur qui ne manque pas d’alimenter les rumeurs et d’attiser encore plus les convoitises, au grand dam des groupes hôteliers internationaux qui lorgnent avidement sur l’aubaine qui s’envole.
Sans héritier direct, Madame Augier a annoncé son intention de léguer ses biens à un nouveau fonds de dotation, dont les statuts seraient en préparation, selon le Figaro.
Jeanne Augier a passé sa vie à conserver et à entretenir un Negresco qu’elle a repris au bord de la faillite, et sans lequel la Promenade des Anglais serait défigurée. Le fonds de dotation « Mesnage », du nom du père de Jeanne Augier, qui s’est porté acquéreur du Negresco en 1957 pour lui en confier la gestion, devrait hériter de toute la fortune familiale, qui comprend encore la villa familiale de Saint-Vallier, près de Grasse, deux appartements du George V à Paris, des sociétés immobilières et des parkings situés en centre-ville de Nice.
Les bénéfices engendrés par le fonds de dotation Mesnage iront en intégralité à des associations caritatives. Cette décision permettrait aussi, selon Madame Augier, d’«empêcher le démantèlement du dernier palace indépendant de la Côte d’Azur» et de préserver les 260 emplois qu’il génère.
Amoureuse des chiens, Jeanne Augier fait enrager certains en annonçant que le futur fonds de dotation profitera à des chenils, comme ceux qu’elle soutient dans le Var et en Corse. Ce seront certainement les mêmes qui pousseront des « oh! ah! hé! » de complaisance devant leur poste de télé cet été à l’annonce du nombre de chiens abandonnés dont les propriétaires ne peuvent plus assumer l’entretien.
Leblogluxe vous remercie Madame Augier, et je connais une petite roumaine qui se bat contre la maltraîtance des chiens de rue dans son pays qui se réjouira de votre décision.
great that a lady just take car of it…
care, sorry