(En photo: l’un des détournements de R. Prince à New York via Flickr) Le photographe français Patrick Cariou en a ras le bol de se faire détourner ses photos par Richard Prince, un peu comme le photographe de l’agence AP Mannie Garcia contre Shepard Fairey, qui a détourné sa photo du président Barak Obama dans un exercice qui a fait le tour du monde.
Le photographe poursuit l’artiste en justice, ou la rencontre au tribunal de deux mondes: « fair use » contre « droits d’auteurs » avec gros sous à la clé.
Slate.fr se fend d’un article sur l’affaire qui agite les milieux artistiques. Anéfé, Richard Prince est le roi du détournement de photos, il en a fait son inspiration, son business et son étendard.
Cette école n’est évidemment pas sans rappeler le « Pope of the pop-art » Andy Warhol à qui ni les soupes Campbell ni Liz Taylor n’ont songer demander des droits à l’image, mais Andy Warhol était peintre, faut-il dire.
A mi-chemin entre le pop-art et l’art évènementiel, se coltiner un procès pour plagiat fait probablement partie de la démarche d’artistes tels que Richard Prince et son « appropriation art », dont les oeuvres atteignent parfois des cotes hallucinantes, comme les 3,4 millions de dollars versés en 2008 pour une photo de photo du cow-boy Marlboro…
