Bernard Madoff est en prison pour 150 ans. Il ne risque plus de gruger les grandes fortunes et les sociétés financières. L’heure est à la dispersion de ses biens afin de tenter de rembourser ses victimes. L’occasion de constater dans le détail ce que la filouterie permet de se payer, le temps d’en profiter avant de se faire pincer.
En photo ci-dessus et dans notre galerie, voici le repaire new-yorkais de Bernie la Menace. Ce duplex en penthouse situé dans le quartier chic d’Upper East Side à Manhattan est désormais proposé chez Sotheby’s pour un peu moins de 10 millions de dollars.
Une maison de Palm Beach enregistrée au nom de Ruth Madoff a été saisie par les liquidateurs étasuniens, de même qu’une maison de vacances à Montauk, New York.
Dommage collatéral, à Genève, ce sont pas moins de 5 immeubles qui ont été saisis par la justice dans l’affaire Madoff qui n’en finit pas de révéler des complicités et des sociétés écrans partout sur la planète.
Avec le feuilleton Madoff on pourrait alimenter plusieurs notes de blog, mais je pense qu’une seule suffira pour dévoiler une partie du profit de la honte et ensuite passer à des sujets plus brillants. Acquérir l’un des biens de Madoff relève de la bonne cause puisque ses victimes pourront être un minimum indemnisées.
En plus de ses résidences, Madoff collectionnait les yachts de luxe, appelés Bull, (Sitting) Bull et (Little) Bull, tous saisis et prêts à être vendus aux enchères.
Malgré les pianos Steinway et les costumes Dior de l’escroc, la justice américaine n’espère récupérer qu’une infime partie des 65 milliards de dollars que Madoff a dilapidé.
newsday & luxist (cliquez sur les liens pour plus de photos)