Nicolas Hayek est parti… se reposer

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(Photo: swatchblog.fr)

Le temps s’est arrêté pour Nicolas Hayek. Son nom sentait bon le cèdre et toute l’horlogerie suisse lui doit une fière chandelle malgré des différents indissociables de toute réussite industrielle. Capitaine d’industrie hors du commun, Nicolas Hayek nous a quittés à l’âge de 82 ans.

Il est des personnages tellement attachants et admirables qu’on en oublierait leur âge et surtout qu’ils sont mortels.

Ainsi en était d’Achille le héros de la Guerre de Troie, ainsi en est aujourd’hui de Nicolas Hayek, incroyable visionnaire et brillant industriel, « inventeur » de la Smart, mais qui a surtout unanimement sauvé l’horlogerie suisse avec des montres en plastique…

La Tribune de Genève
lui rend un hommage sincère et juste par la plume sobre et respectueuse d’Elisabeth Eckert. Celui qui disait « le repos c’est la mort » ou encore «Le temps me manque. Je vais bientôt mourir. Mais j’ai encore tant de choses à faire» est parti à son bureau, en vrai capitaine d’industrie pourtant traité par l’extrême droite suisse «de gauchiste antimilitariste primaire».

Comme quoi, l’industrie peut aussi briller sans brimer, réussir tout en restant humaine. Leblogluxe s’associe à sa famille pour estimer que Nicolas Hayek est parti rejoindre l’Eternité dans le cÅ“ur de tous.

Si vous aimez les Swatch, elles sont désormais dans un superbe mais sobre musée récemment ouvert au Pont de la Machine, à Genève: La Cité du Temps.

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