Classer la Gastronomie française au Patrimoine mondial de l’Unesco, une idée qui germe depuis quelques années. Lors de sa visite au Salon de l’agriculture en 2008, le Président Sarkozy avait déconcerté par sa déclaration quelque peu arrogante : « Nous avons la meilleure gastronomie du monde. C’est pourquoi je souhaite que la France soit le premier pays à déposer dès 2009 une candidature auprès de l’Unesco ». A l’époque, personne ne pouvait dire si c’était du lard ou du cochon. Les porteurs du projet avouent surtout avoir dû ramer pour gommer cette image d’arrogance.
Deux ans plus tard, la Gastronomie française attend la décision de l’Unesco, qui sera annoncée ce mardi. Les gourmands de tout l’hexagone scrutent signes et confidences de Nairobi au Kenya où se sont réunis les 24 sages chargés d’étudier pas moins de 54 dossiers. De l’art du tapis azerbaïdjanais au flamenco espagnol, en passant par la gastronomie française.
Du côté français, un seul leitmotiv : ne pas crier victoire trop tôt.