Le Cognac, rien que le Cognac. Rémy Cointreau met sa branche Champagnes en vente. Piper-Heidsieck, que le groupe possède depuis 1988, traverse en effet une période délicate.
En février dernier, 45 postes avaient été supprimés pour faire face à l’effondrement des ventes (-46%). S’en était suivi une grève en septembre.
En 2006, Rémy Cointreau avait déjà vendu les « petites marques » pour ne garder que les deux plus prestigieuses : Piper-Heidsieck et Charles Heidsieck. Certainement une grave erreur d’appréciation au moment où allait se profiler la crise économique.
Alors que ces concurrents pouvaient brader les petits Champagnes en grande surface à 10€ la bouteille, les marques de Rémy Cointreau ne baissent pas leurs prix. Résultat : les ventes s’effondrent.
Aujourd’hui, c’est le Cognac, son métier d’origine, qui sauve Rémy Cointreau, notamment en Chine où la demande explose.