Quelle ne fut pas la mauvaise idée de l’université de droit de Pennsylvanie de détourner le monogramme de la marque de luxe Française, Louis Vuitton, pour ses affiches publicitaires concernant un colloque consacré à la question de la propriété intellectuelle dans la mode.
Pour illustrer ce sujet, au programme le 20 mars à Philadelphie, l’affiche détourne la toile monogramme de Vuitton en incorporant des «C» entourés d’un cercle, symbole du Copyright, et en entremêlant des «T» et «M» pour «trademark», là où figurent normalement les «L» et «V».
A la vue de ces affiches, la maison a vu rouge et n’a pas hésité à contacter son avocat, Michel Pantalony. Ce dernier a confié à la presse que « cette action flagrante ne constitue pas simplement une infraction volontaire sérieuse à la propriété intellectuelle de Louis Vuitton. Elle peut aussi induire d’autres personnes en erreur en leur laissant penser que ce type d’activité illégale est en quelque sorte « légale » ou constitue un « usage acceptable » de la marque déposée, puisque c’est le Penn Intellectual Property Group qui parraine un séminaire sur le droit de la mode, et qu’ils « doivent être des experts » ».
On aurait pu croire que l’université retirerait ses affiches et que l’histoire serait classée mais que nenni. En tant qu’université de droit, le conseiller juridique de l’université met sur pied une défense fondée sur le droit à la parodie.
Dans le match « Vuitton VS étudiants » qui remportera la victoire devant le juge ?
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