Le Larousse propose pour le luxe la définition suivante: « plaisir relativement couteux qu’on s’offre sans vraie nécessité ». Et c’est l’avantage du luxe: car derrière cette définition plutôt bien trouvée se cachent une multitude de possibilités. Et une multitude d’objets.
Aujourd’hui donc, le blog luxe s’intéresse à un banal objet du quotidien, le parapluie, ce cher pépin. Un objet source de nombreux dilemmes: en effet, un parapluie doit être suffisamment solide pour justifier son existence, nous protéger du mauvais temps en toutes circonstances, qu’il neige, qu’il vente, ou qu’il pleuve. Qu’il vente, surtout, le vent étant sûrement le meilleur moyen pour tester sa résistance.
Mais un parapluie doit pouvoir faire preuve de solidité sans pour autant nous encombrer toute la journée. Il doit être discret et rester à portée de main, pour pouvoir être directement utilisé en cas de besoin. Car maintenant que le climat est officiellement déréglé, personne n’est à l’abri d’une averse – voire d’une tempête de grêle- qui viendrait subitement se déchaîner. Et qui n’a jamais regretté de ne pas disposer à ce moment précis de son cher parapluie, pour éviter se retrouver trempé de la tête aux pieds? Bref, il est bien souvent compliqué de trouver le parapluie rêvé, qui observe un parfait équilibre entre taille et solidité, qui se veut discret et efficace pour ne jamais être oublié aux endroits ou l’on passe.
La designer Mathilde Fiessinger et le photographe Paul Frey viennent sérieusement élever le débat en proposant un parapluie haut de gamme que chacun sera fier d’emporter partout et d’exhiber, que le temps soit pluvieux ou ensoleillé. Ils viennent en effet de fonder la marque Kumo, qui signifie nuage en japonais, proposant une série de parapluies fabriqués à Troyes et sérigraphiés par des artistes en édition limité. Les 3 modèles « Boubou », « Pluie tropicale », ou « Fleur de peau », seront donc bientôt disponibles dans des boutiques parisiennes branchées.
Des modèles originaux et de bonne qualité, une toile sur laquelle de jeunes artistes peuvent désormais s’exprimer. Le concept est innovant, l’idée est séduisante. Le parapluie pourrait alors devenir un accessoire indispensable et un objet d’art facilement transportable, que l’on garde avec soi et que l’on montre occasionnellement, selon les aléas du climat ou du moment. Le parapluie pourrait il à l’avenir faire la pluie et le beau temps sur les tendances? C’est en tout cas une très bonne idée de tenter l’expérience.
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