Courrèges ne veut plus être vintage

Dépassée la marque Courrèges? La maison de mode française, qui a connu ses heures de gloire en habillant à l’époque Claude Pompidou, Romy Schneider ou Edith Cresson, n’a pas dit son dernier mot. Et en attendant de se payer Kate Moss, Courrège compte bien pour l’instant profiter de l’empreinte du Made in France pour affirmer son renouveau.

Les anciens publicitaires lorrains qui ont racheté la marque en 2011 ont décidé de relancer la machine en s’occupant tout d’abord de la rénovation de l’usine. Située à Pau, cette dernière a donc profité d’un sacré rafraichissement pour retrouver des murs blancs de blancs, le blanc courrège d’ailleurs, lui conférant ainsi une plus grande modernité et une plus belle luminosité.

L’idée est désormais de s’attaque aux collections femmes, mais également de lancer une nouvelle collection homme en 2014 et de redéployer les accessoires et les parfums. Car comme le dit si bien Jacques Bougert, à la tête de Courrèges depuis deux ans, maintenant  » nous sommes une toute petite PME pour une grande marque ».

La preuve en quelques chiffres: 70 employés, une boutique à Paris et 123 points de ventes dans le monde entier. 10 000 pièces fabriquées chaque année grâce à de fidèles sous-traitants français. Un savoir faire vieux de 50 ans qu’il s’agit de faire perdurer. Car là est là clé du renouveau de Courrèges: le traditionnel savoir faire à la française. Et ce je ne sais quoi de Vintage qui date la marque dans le temps, et qui, je n’en doute pas, devrait séduire Kate Moss très prochainement.

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