Jouer les révoltés du Bounty et échouer sur une île déserte ont laissé chez Marlon Brando plusieurs traces indélébiles: tout d’abord, la découverte de la Polynésie française, ses cocotiers et ses plages de sable fin. Ensuite, la frustration de n’être qu’un simple naufragé sur le point de mourir de fin dans ce décor de rêve.
Mais rien n’est impossible pour un acteur américain. Marlon Brando, mort en 2004, avait néanmoins acheté l’atoll inhabité de Tetiaroa, pour y construire un petit hotêl. C’est ce petit hôtel qui vient d’être réhabilité en un complexe de luxe écolo, dénommé à juste titre « le Brando », après autorisation des héritiers et deux ans de travaux.
Quoi de mieux que de se prendre pour un naufragé sur une île déserte
? Naufragé, enfin peut-être, quand on sait que le budget total était de 100 mille euros, on se doute bien que l’on ne va pas devoir vraiment pêcher les poissons au harpon pour se mettre quelque chose sous la dent.
