La petite robe noire a tout d’une grande

Et si, avant de m’envoler direct pour la Malaisie, je profitais une dernière fois de la magie des nuits de Paris. Rien de plus tentant, surtout lorsque j’aperçois le mini film diffusé par Guerlain ces derniers temps.

Mis en scène pour assurer la promotion de la petite robe noire, le dernier parfum de la maison, ce film jette les mannequins aux oubliettes en faveur de l’animation.

Loin de l’image arrogante souvent projetée par le milieu de la mode, surtout en pleine fashion-week, la parisienne se veux ici sobre, légère, pétillante, n’ayant pour élégance que sa silhouette élancée rehaussée d’un chapeau et d’une robe bustier.

Ce spot publicitaire plaira sans aucun doute aux amatrices de Paris dernière et autres bulles légères, qu’elles soient de champagne ou de bande dessinée.

Car bien entendu, Guerlain vise ici un nouveau marché. Une clientèle plus jeune, et surtout moins fidélisée. Conquérir des Miss ou des mademoiselles qui n’auraient pas encore été séduites par Dior ou par Chanel, en se reposant sur des notes fruitées de cerise noire et de bergamote.

Initialement lancée en 2009, la petite robe noire gagne peu à peu en prospérité et en maturité, pour un parfum sans aucune autre effigie qu’un objet intemporel et intergénérationnel, facilement identifiable et faisant déjà partie de nos effets personnels. Un pari risqué en voie d’être gagné, un gage d’une nouvelle popularité.

Photo: Guerlain