LVMH, numéro un mondial du luxe, a annoncé jeudi un net ralentissement de sa croissance organique au troisième trimestre, à 6% contre 12% lors des deux trimestres précédents.
Le groupe a néanmoins confirmé son objectif de « croissance sensible » de ses résultats en 2008 « malgré la crise ». Encore un adepte de la méthode Coué ? L’avenir nous le dira …
Sur les neuf premiers mois de 2008, le chiffre d’affaires a progressé de 4,5% à 11,959 milliards d’euros, et de 10% à données organiques, une progression toutefois inférieure au rythme enregistré sur la même période de 2007 (respectivement +8% et +13%).
Sur le seul troisième trimestre, LVMH a précisé avoir enregistré une croissance organique de 6%, « une performance d’autant plus notable que la base de comparaison était très élevée au troisième trimestre 2007 », souligné le groupe.
Le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2007 était de 4,034 milliards d’euros, avec une croissance organique de 15%.
La croissance de 6% dégagée au troisième trimestre 2008 est toutefois deux fois inférieure à celle enregistrée aux premier et deuxième trimestres de cette année (12%).
Le groupe de Bernard Arnault a néanmoins confirmé son objectif d’une « croissance sensible de ses résultats en 2008 ». « LVMH compte sur la formidable attractivité de ses produits et de ses marques pour poursuivre la dynamique observée depuis le début de l’année malgré la crise économique et financière que le monde traverse », a-t-il souligné.
Le groupe estime avoir dégagé « une croissance remarquable » au troisième trimestre, « notamment grâce à Louis Vuitton qui continue de réaliser une performance exceptionnelle », et ceci « malgré le contexte économique mondial ».
Sur les neuf premiers mois, la division mode et maroquinerie a enregistré une hausse de 5% de ses ventes à 4,239 milliards (+12% en organique).
Dans cette activité, « les tendances depuis le début de l’année montrent de fortes avancées dans les marchés émergents, en particulier en Chine et en Russie », précisé LVMH, ajoutant que la situation était « plus contrastée dans le reste du monde ».
Dans les vins et spiritueux, les ventes ont reculé de 2% à 2,038 milliards mais ont progressé de 5% à données organiques.
Elles ont progressé de 6% dans les parfums et cosmétiques, à 2,081 milliards (+11% en organique), de 11% dans les montres et la joaillerie à 656 millions (+9%), et de 5% dans la distribution sélective à 3,005 milliards (+11%).