La première foire d’art contemporain latino-américain a ouvert ses portes vendredi à New York. Le but de la manifestation est d’offrir au marché international le meilleur de la production artistique de cette partie du monde.
La foire « Pinta » restera ouverte cinq jours dans le quartier de Chelsea au sud de Manhattan.
Trente-cinq galeries sont présentes, 15 d’entre elles sont américaines – de Miami, New York et Chicago -, le reste venant d’Amérique Latine, surtout d’Argentine, du Brésil et du Mexique.
Joaquin Torres Garcia, Luis Tomasello, Gonzalo Fonseca, Wifredo Lam, Roberto Matta, José Clemente Orozco ou Eugenio Espinosa, entre autres, sont présents à la foire. Quelque 500 oeuvres au total sont en vente, à des prix qui vont de 5.000 dollars pour certains artistes jeunes jusqu’à un demi million pour des oeuvres consacrées.
« La qualité de chacun de nos tableaux est excellente, les galeristes ont choisi le meilleur de ce qu’ils avaient », estime Patricia Phelps de Cisneros, propriétaire d’une des principales collections d’art de la région. D’après l’épouse du magnat de la presse vénézuélien Gustavo Cisneros, « les organisateurs ont été extrêmement rigoureux dans leur sélection, dans le montage et l’illumination ».
Parallèlement à la foire se tiennent à New York une exposition d’art conceptuel à la galerie Grey de l’Université de New York (NYU), une exposition au Musée d’Art moderne (MoMa), et les grandes ventes aux enchères de la semaine prochaine chez Christie’s et Sotheby’s.
La foire « Pinta » fermera ses portes mardi prochain et se tiendra en 2008 dans le même local de Chelsea, déjà réservé.
Source : AFP