Après 57 jours 13 heures 34 minutes 6 secondes de tour du monde à la voile, Francis Joyon est arrivé à Brest le 20 janvier dernier. Fatigué, mais heureux de son exploit, Francis Joyon s’est entretenu quelques instants à son arrivée au port avec Jörgen Amundsen, directeur de la création de la marque Villemont et arrière arrière petit-neveu du célèbre explorateur, Roald Amundsen. Pour célébrer son exploit, la marque Villemont lui remttra au printemps prochain à Genève le trophée Villemont-Amundsen.
Le trophée Villemont-Amundsen souhaite récompenser celui ou celle qui bat le record du tour du monde à la voile en solitaire et sans escale et est transmis d’un navigateur à un autre au fur et à mesure des exploits. Le trophée Villemont-Amundsen est le trophée officiel de cette régate, fruit d’un accord passé entre Villemont et le Conseil pour les records du monde à la voile de la fédération internationale de voile.
Directement lié au célèbre explorateur Roald Amundsen, qui s’est lui-même illustré dans l’histoire comme un pionnier dans le monde de la navigation (il a notamment ouvert le North West passage, reliant l’Atlantique à l’océan Pacifique par le Nord), ce trophée rend hommage à celles et ceux qui repoussent constamment leurs limites. Ce trophée est désormais entré dans la légende puisqu’après avoir appartenu à un grand navigateur, passe à un autre et devient ainsi un objet culte.
La marque horlogère souhaite encourager les personnes qui cherchent à sortir du lot en traçant leur propre route. En remportant le record du tour du monde à la voile en solitaire, Francis Joyon a écrit une page de sa propre histoire et inspire déjà certainement d’autres navigateurs à repousser une nouvelle fois les limites du temps.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, assidu à l’actualité sportive ?
La performance de Francis Joyon sur son tour du monde m’a fait le plus grand bien, ceci a plus d’un titre.
Au-delà de la performance : 57j 13h 34s pour effectuer 27000 Miles (pour les non-initiés 50 000 Km)
C’est l’état d’esprit du marin qui retient mon attention, respectueux de l’environnement, le bateau était équipé d’une éolienne et de panneaux solaires ; pas de moteur donc pas de pollution. Aucun déchet jetés à la mer.
À lire ses rares interviews et oui l’homme est peu expansif, et peu démonstratif. Cela nous change de ces sportifs faisant la une de la presse people ou des défilés.
L’essentiel est ailleurs : vivre son sport comme un accomplissement une quête de soi, sans esbroufe .
Choisir un bateau simple et efficace à son image ,ne pas être prisonnier de la technologie,
son intelligence est là .
Ne compter que sur ses choix, sur la connaissance de soi, croquer à pleines dents dans le plaisir de naviguer en faisant appel à tous son potentiel.
Sa femme dit de lui : « s’il améliore le record de Mac Arthur ce n’est pas pour le battre, il n’a pas ce genre d’ambition mais uniquement celle d’aller vite »
À l’heure ou toutes compétitions sont analysées, commentées, disséquées en fonction du seul résultat, cette phrase remet la compétition sportive dans sa vraie dimension : « une victoire sur soi-même »
Comment ne pas être d’accord avec vous!
La performance de Joyon est exceptionnelle et exemplaire à plus d’un titre.