La commissaire priseur chargée de faire grimper les enchères samedi 9 février à Rétromobile, s’est vue confrontée à quelques difficultés.
Signe de nouveaux temps de vaches maigres ? Peut-être, mais pas uniquement.
Le « hasard » du calendrier faisait en effet concorder cette vente avec celle d’Artcurial au Palais des Congrès. Trop facile toutefois, de rejeter toute la faute sur les « concurrents ». Car, même les lots les plus attendus ont eu du mal à atteindre leurs estimations basses.
Tout ne fut pas « désespéré » voire désespérant pour autant. Le lot 120, une Bugatti Type 43, a tout de même doublé son estimation basse pour atteindre le montant de 1 200 000 euros sous le marteau !! soit 1 327 500 euros en incluant les taxes.
Mais cette vente ne fut pas loin de constituer une exception …
La Mercedes 500K cabriolet de 1936 du peintre Georges Mathieu s’est arrêtée à 800 000 euros, soit 150 000 euros en dessous de son estimation. Pourtant, le véhicule ayant appartenu à un des artistes les plus renommés du 20ème siècle était donné comme le lot phare de la grande vente aux enchères de prestige organisée par la maison Bonham’s – troisième maison de vente aux enchères du monde – dans le cadre du Salon Rétromobile de Paris le 9 février.
La superbe Mercedes Type S à compresseur carrossée par Saoutchik n’a pas dépassé les 2 100 000 euros, également 150 000 euros avant l’estimation basse.
Trois des lots les plus attendus de cette vente n’ont même pas atteint leur prix de réserve : la Farman Torpedo, la Bugatti Type 57 Atalante ainsi que la magnifique Aston Martin DB4 GT.
Quant à la Sauber C9, la présence sur scène de Jochen Mass et Jean-Louis Schlesser n’aura pas suffi à faire monter les enchères suffisamment haut. La somme de 1 250 000 euros qu’était prêt à mettre son acheteur n’atteignant pas le prix de réserve fixé.
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