L’EeePC va-t-il détrôner le Blackberry ?

Asus_eeepcAu cours de la dernière décennie, les industriels ont essayer de faire rentrer les fonctions d’un ordinateur dans un téléphone portable. Du très professionnel Blackberry au très tendance iPhone, tous se ventent de permettre de lire ses mails partout. Mais tous ces efforts sont vains. Lire ses mails sur un petit écran, tout tactile qu’il soit, est une vraie sinécure.
Ce qu’il nous fallait, c’est un tout petit ordinateur capable de se connecter à Internet de partout. C’est exactement ce qu’a fait Asus avec son EeePC (prononcez « ipici »). « C’est une nouvelle ligne de produits, le chaînon manquant entre le téléphone mobile et l’ordinateur portable, un terminal d’accès à Internet haut de gamme complet, » explique Thomas Franchi, le directeur marketing de la marque en France, dans les colonnes du Point.

Asus_eeepc_2Plus qu’un tout en un, l’EeePC est ce que l’on pourrait appeler un « un peut de tout en un ». Les performances du petit Asus sont limitées (processeur Celeron M à seulement 670 MHz, autonomie très limitée…). Mais son poids plume (920 grammes) fait presque oublier ses défauts techniques.
Les 380.000 personnes qui ont acheté l’EeePC depuis son lancement en octobre dernier se sont en tout cas laissées convaincre. En France, SFR a décroché l’exclusivité sur la commercialisation de l’EeePC, provoquant au passage une grosse polémique. En souscrivant un abonnement 3G+ à 29,90 €, on peut acheter l’EeePC 199 €, soit 100 € de moins que le prix public.

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