Une nouvelle image de marque pour se démarquer

La petite veste noire de Chanel continue son tour du monde. Après s’être exposée à Séoul en décembre, la voici revenue à Milan, sur le vieux continent. Pourquoi tant d’attente? Car pour 2013, il fallait bien recréer une nouvelle série de photographies avec 13 nouvelles égéries. C’est donc chose faite, et chose parfaite, puisque tout le monde s’accorde à dire, encore une fois, que cette fameuse petite veste noire est un basique intemporel et tendance capable de sublimer celle qui la porte, en toutes circonstances.

Des discours convenus par ailleurs, mais plutôt fondés: la veste Chanel, est ainsi déclinée de par les marques de par le monde, en version plus cheap pour tous ceux qui veulent accèder au chic sans pour autant dépenser tout leur argent. Une vague imitation, une certaine illusion, peut être, du moment que l’on sait qui l’on cherche à copier.

Mais intéressons nous au véritable projet. La veste est en effet la signature par excellence de Chanel. Cette exposition de photos, internationale et cosmopolite, vient définitivement ancrer ce vêtement comme symbole fort de la marque, à l’heure ou les logos, jugés désormais trop bling bling, sont jetés à la trappe. Et Chanel n’hésite d’ailleurs pas, à réinventer la veste sous toutes ses coutures. Un mini film lui est consacré sur le site « inside Chanel », qui retrace l’épopée improbable d’une créatrice et d’un nom, Chanel, devenus incontournables.

L’exposition est sobre: Karl Lagerfeld s’est occupé des photographies et à fait appel à ses égéries. Il n’y a rien de très compliqué à accrocher quelque part une série de clichés, si ce n’est les bons spots à trouver. Un moyen simple et efficace pour offrir un visuel à Chanel, qui pourra désormais compter sur cette image de par le monde, que l’on soit à Paris, Seoul, Rio, ou Hong Kong. Une façon de communiquer en adéquation avec notre époque, et des défis auxquels l’industrie du luxe est confrontée.

Car qu’on se le dise, derrière la veste, c’est surtout Chanel qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

 

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